A batons rompus avec R.Benamor: MAS et WAF même combat: Se débarrasser des pesanteurs du passé
.SawtfesElbadel// Mostapha Bettache
Alors que la fin de la saison 2018/ 2019 touche à sa fin, ni le MAS ni le WAF ne paraissent en mesure de répondre aux attentes de leurs supporters, l’accession pour l’un , le maintien pour l’autre.
L’expertise de Rachid Benamor, ancien joueur des deux clubs et ancien président du WAF, permet l’analyse d’une situation embarrassante dont personne n’aurait voulu.Pas même les plus farouches détracteurs .
L’expertise de Rachid Benamor, ancien joueur des deux clubs et ancien président du WAF, permet l’analyse d’une situation embarrassante dont personne n’aurait voulu.Pas même les plus farouches détracteurs .
Suivons-le;
< Le classement actuel du WAF n’augure rien de bon. Je m’explique.
Le démarrage des ” noir est blanc ” cette saison s’est opéré sans aucune réelle ambition ni orientation.Pourtant, l’effectif a de l’expérience, le club a une releve…Pour moi, le WAF ne doit pas se contenter de jouer aux animateurs de la Botola.Il doit se professionnaliser,
Il faut arrêter de se plaindre , créer et compter sur ses propres moyens pour aller de l’avant.Disons que le besoin de changer de mentalité s’impose au sein du WAF. Le changement de politique sportive aussi.Autrement, la division amateurs ne saurait être loin.>
Idem pour le MAS ou < l’ambiance, précise R. Benamor, serait polluée par les perpetuelles tensions entre dirigeants.
< Ce club, dont le magnifique public reste un soutien précieux, doit savoir que sa place naturelle est parmi l’elite.Cela fait trois saisons que le MAS est en botola ii.Il y a certainement quelque chose qui ne va pas.
Le démarrage des ” noir est blanc ” cette saison s’est opéré sans aucune réelle ambition ni orientation.Pourtant, l’effectif a de l’expérience, le club a une releve…Pour moi, le WAF ne doit pas se contenter de jouer aux animateurs de la Botola.Il doit se professionnaliser,
Il faut arrêter de se plaindre , créer et compter sur ses propres moyens pour aller de l’avant.Disons que le besoin de changer de mentalité s’impose au sein du WAF. Le changement de politique sportive aussi.Autrement, la division amateurs ne saurait être loin.>
Idem pour le MAS ou < l’ambiance, précise R. Benamor, serait polluée par les perpetuelles tensions entre dirigeants.
< Ce club, dont le magnifique public reste un soutien précieux, doit savoir que sa place naturelle est parmi l’elite.Cela fait trois saisons que le MAS est en botola ii.Il y a certainement quelque chose qui ne va pas.
< Quand on met trois ans pour changer de président et quand on ne prépare pas les conditions adéquates aux joueurs pour qu’ils évoluent dans la sérénité pour se donner à fond, inutile d’espérer de bons resultats.La aussi, les dirigeants doivent murir leur façon de faire et leur manière d’agir.Avec conscience.>
Parlant de son défunt père Haj Hassan Benamor, à qui la section de Fès de l’A.M.J.S. envisage de rendre hommage, R.Benamor souligne non sans certaine émotion
< Mon pere, que Dieu l’ait en sa sainte miséricorde, était un vrai sportif qui ne reculait jamais devant la dépense quant nous recevions les joueurs du MAS ( dont il etait vice-président ) la veille des matches de championnat ou de Coupe.
< Quand il s’agissait des matches à l’extérieur, il mettait à la disposition de l’equipe sa voiture personnelle, au même titre que les autres dirigeants Grace a haj Hassan, j’ai aimé et j’ai joué au football.
< Je remercie iici la Rabita (l’Alliance des journalistes sportifs de Fès) et tous ceux qui veulent rendre hommage à mon père, une génération de dirigeants qui a disparu…>