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Le conflit d’intérêts entre médecins du secteur libéral et du secteur public s’intensifie

.SawtFésElbadil//Kaddour Fattoumi

 

La section régionale de Fès du  Syndicat national des médecins du secteur libéral (SNMSL) envisage d’intensifier son combat contre des médecins spécialistes du secteur public qui « désertent » les hôpitaux publics pour aller travailler au noir dans les cliniques privées au mépris de la réglementation en vigueur  et de la déontologie professionnelle.
Lors d’une une récente conférence de presse placée sous le thème : « Non à la pratique illégale », le président de la section du SNMSL, Dr Abdelmagid Boudali  a regretté que des médecins spécialistes et professeurs au Centre Hospitalier Hassan II de Fès dépassent outrancièrement  le Temps Partiel Aménagé (TPA) qui leur accorde la possibilité de travailler deux demi-journées par semaine  dans le secteur privé. Il a précisé que les surveillances effectuées par « un détective privé » a prouvé qu’un médecin très connu au CHU  de  Fès a passé  22 jours dans une clinique privée  où  il a effectué  42 opérations chirurgicales  et empoché  quelque 500.000 Dh  non taxés en plus de son salaire mensuel.
L’intervenant a dénoncé ces médecins et professeurs spécialistes « déserteurs et  resquilleurs »  qui fuient  sans vergogne les citoyens pauvres et citoyens malades bénéficiaires du régime « Ramed » et délaissent les étudiants en médecine sans encadrement ni formation valables.
Il a lancé un appel aux responsables du ministère de la santé  publique et au Conseil national de l’ordre des médecins (CNOM) d’intervenir pour  mettre un terme à ces agissements irresponsables qui nuisent à la santé publique et causent un grave préjudice aux médecins généralistes du secteur libéral de Fès dont la plupart sont menacés de faillite.
Le Dr Boudali a indiqué que les médecins spécialistes du secteur privé  sont entièrement disposés à consacrer une journée de chaque semaine  pour travailler dans les hôpitaux du secteur public afin de soigner les malades bénéficiaires  du régime « Ramed »  sans retard, et de contribuer à la formation des étudiants en médecine. Cette action  volontaire  des médecins privés  contribuera ainsi  à décongestionner les hôpitaux et à combler  le manque flagrant de  médecins au Maroc , manque qui a été évalué par l’ex-ministre de la sante , le Dr

Houcine El Ouardi, a 6.000 médecins et a 9.000 infirmiers, a-t-il indiqué.
Les médecins du SNMSL , qui ont déjà  organisé un sit-in à Fès, sont déterminés à poursuivre leur mouvement pour inciter notamment les responsables de la santé publique, les parlementaires et le CNOM à militer pour l’adoption d’une  véritable loi et à mettre un terme à la « concurrence déloyale et aux agissements irresponsables » de certains médecins spécialistes « Slaytiyas » qui font fi des droits des citoyens à la santé et violent sans sourciller le Serment d’Hippocrate et la déontologie professionnelle.
Le secrétaire général du Syndicat régional des médecins du secteur libéral (Fès-Meknès), le Dr Omar Bouzbiba  a assuré, pou sa part,  que des sit-in des médecins du secteur privé seront organisés aussi bien à Fès que devant le siège du ministère  de la santé publique ou la chambre des représentants à Rabat pour faire entendre leurs voix et appuyer leurs revendications  légitimes.
Il a rappelé les grandes lignes du mémorandum revendicatif du SNMSL  dont la proposition d’amendement du mode de scrutin universel des élections ordinales, mode « qui constitue un frein  majeur  et une entrave très importante à la bonne gouvernance  au sein du Conseil National de l’Ordre des Médecins. « La voix authentique  du secteur  libéral est étouffée  et ses problèmes sont occultés  et non résolus impartialement  alors que les problèmes du secteur public sont résolus  au sein de l’administration de la sante publique » estime le mémorandum.
En réponse aux  accusations du SNMSL, le Syndicat national de l’enseignement supérieur au Maroc (SNESupMaroc), représenté par des professeurs du CHU Hassan II de Fès, avait retorqué , lors d’une conférence de presse, que  «c’est au ministère de la santé publique d’intervenir et non les médecins du secteur libéral. La loi 13113 relative à l’exercice de la médecine a été élaborée pour répondre au cahier revendicatif des médecins du secteur public afin de faciliter leur mission», a précisé Mohamed Khatouf, secrétaire général du SNESup. «En vertu de  cette loi, les médecins du secteur public peuvent intervenir dans les structures privées de santé, et ce, selon les mêmes règles que celles fixées par la décision conjointe N°14876 du 7 septembre 2015 signée par le ministère de la Santé et les médecins-enseignants-chercheurs».
Le SNMSL  affirme  que la décision ministérielle en question, n’a pas force de loi, et a été prise sans  concertation avec les médecins du secteur libéral, estimant que cette décision a eu des conséquences malsaines  sur l’exercice de la profession médicale en général au pays et sur  la qualité des services rendus  aux citoyens

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