La sortie du film « A la Recherche du Pouvoir Perdu » du cinéaste Mohammed Ahed Bensouda est programmée le mercredi 17 janvier 2018 dans les salles du cinéma à travers le Maroc.
Réalisé en novembre 2015, ce film de 90 minutes, a déjà obtenu 7 prix récompensant le rôle masculin campé par l’acteur Azelarab El Kaghat, le rôle féminin joué par Noufissa Benchehida, en plus d’autres prix concernant le son, l’image, le scenario etc..
Très attendu par les cinéphiles marocains, ce film dont le scenario a été établi conjointement par le chorégraphe et scénariste Aziz El Hakim et Mohammed Ahed Bensouda , a été visionné et apprécié en avant –première le 10 janvier à Fès par quelque 200 spectateurs dont des représentants des medias et des personnalités du microcosme culturel et artistique.
La première de ce film, produit par la maison « New Generation Pictures », aura pour cadre le mardi 16 janvier le cinéma Ritz à Casablanca.
Le film raconte les péripéties de la vie d’un Général, la soixantaine, qui coule ses jours dans sa villa cossue entre service, sport et lecture,, entouré et servi par une belle gouvernante.
Le General vivait son célibat en toute quiétude, jusqu’au jour où la belle Ilham, une chanteuse de cabaret, vient d’habiter en face de sa villa.
Le quotidien de l’officier connaît un nouveau tournant, avec une forte sensation d’attirance vers cette belle diva. Après le mariage, les moments de joie, la tragédie au quotidien s’installe. Pendant une longue absence de l’officier supérieur , Ilham est contrainte d’avorter sur ordre de son mari qui la soupçonnait d’infidélité. Devenue hystérique et atteinte d’un cancer de seins, sa mort brusque recrée un univers d’emprisonnement et de chagrin autour de l’officier, à l’heure de sa retraite. Son dégoût pour la vie s’intensifie par les événements successifs de ce que l’on a appelé le « Printemps arabe » .
Selon le réalisateur Ahed Bensouda , « A la Recherche du Pouvoir Perdu » peut être considéré comme un film d’auteur qui essaye de donner une signification non seulement au « Printemps arabe » mais aussi aux soubresauts et révolutions qui secouent , de temps à autre, l’Afrique. Il assure que les thèmes de ses films se basent, pour la plupart, sur le patrimoine et sur la réalité tout en essayant d’offrir un spectacle significatif aux cinéphiles.
L’acteur Azzelarab El Kaghat a assuré que le film, n’a bénéficié d’aucun soutien financier public, mais a été produit grâce à des fonds propres. Le cinéma marocain ne doit certainement pas compter uniquement sur les fonds publics, dit-il, mais doit également être soutenu et promu par des fonds et producteurs privés pour en faire une industrie à part entière.